La transplantation embryonnaire

Monsieur Claude Corsin a été l'un des premiers éleveurs de Saône-et-Loire à pratiquer dans son troupeau la transplantation embryonnaire. C'est une double sélection :
— par voie mâle (insémination artificielle)
— par voie femelle (utilisation de la meilleure laitière du troupeau).
Le schéma résume le principe de la transplantation embryonnaire qui accélère considérablement les délais d'amélioration des qualités du troupeau, en faisant gagner des années.
Monsieur Corsin a acheté de nombreux veaux femelles qui, devenus génisses, feront des receveuses.
Celles-ci sont des croisées charolaises c'est-à-dire des animaux dont l'un des parents est de race charolaise. Dès qu'elles auront un an et demi, deux ans, ces génisses recevront un embryon de la donneuse, vache de qualité.

Écoute.

- Vous avez un troupeau nombreux ?
- Eh bien, disons qu'on a 90 bêtes, avec 35 laitières. J'ai sevré beaucoup de petits veaux, d'une part parce que j'ai eu des produits de transplantations embryonnaires, et puis j'ai acheté un lot de veaux croisés charolais, pour faire des receveuses, c'est ce qui charge beaucoup au niveau des jeunes cette année.
- Qu'est-ce que c'est que la transplantation embryonnaire ?
- Le but de la transplantation, c'est de multiplier les veaux de très bonnes vaches. C'est une méthode, une technique toute nouvelle qui consiste à prélever des embryons, c'est-à-dire des ovules fécondés qui ont 8 jours, sur une vache qu'on appelle donneuse, et à les transplanter, à les poser sur une vache qu'on appelle receveuse, c'est-à-dire sur une vache qui, au point de vue génétique, n'a aucune grande valeur, ni du point de vue race, ni du point de vue conformation.

Compléments à l'interview :

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