3 : naissance
(Photo : Y. Lacour)

Au printemps, après l'accouplement, la femelle pond ses œufs sur une plante envahie par des pucerons.

Cinq jours plus tard, des larves minuscules éclosent.

Étant aveugles, c'est grâce à leur odorat qu'elles cherchent aussitôt à se nourrir. Comme une larve dévore jusqu'à 150 pucerons par jour, elle grossit très vite ! Elle se trouve bientôt à l'étroit dans son enveloppe ; sa peau se déchire, laissant apparaître une nouvelle peau.

Au bout d'un mois, après quatre mues* successives, la larve mesure 12 mm. Elle sécrète alors une sorte de colle et se fixe sous une feuille, bien à l'abri dans une coque à la peau dure.

La larve devient une nymphe qui, sans se nourrir, se transforme peu à peu en un insecte parfait que l'on appelle aussi imago.

Cinq jours plus tard, la coccinelle est "prête" : elle déchire sa coque et s'en dégage. Ses élytres pâles et mous durcissent et rougissent en quelques heures. Les points s'y dessinent.

Ces transformations successives sont appelées métamorphoses. Chez la coccinelle comme chez tous les coléoptères, les métamorphoses sont complètes.

* mue : Changement de peau lorsque la larve grandit. Certains animaux ont une peau ou une carapace qui ne grandit pas en même temps que le reste du corps. L'animal doit alors s'en débarrasser et en reconstituer une autre : c'est la mue. Pendant cette période, les animaux sont souvent très vulnérables.

6 : l'imago (Photo : Y. Lacour)