Les pâturages
Au
cours des siècles, le paysage a évolué : le nombre
de pâturages a augmenté. |
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![]() Des routes peuvent traverser les pâturages. Des grilles au sol « passage canadien » empêchent les animaux de sortir. |
Jusqu’au XIe siècle,
la forêt couvrait l’ensemble du massif jurassien. Au XIIe
siècle, des moines se sont installés et ont encouragé
les paysans à défricher*. Le paysage a commencé
à changer. Au XVIIe siècle, la population a augmenté, l’exploitation des forêts est devenue plus importante pour le bois de chauffage, les constructions. Tandis que les forêts diminuaient, les pâturages augmentaient. Les paysans montèrent alors les troupeaux dans les alpages pendant l’été. Ainsi, ils gardaient les terres proches pour d’autres cultures ou pour le foin. Pour les 75 bovins qu’il garde, Jean-Noël occupe 70 hectares de prairie (700 000 m²). Une superficie importante permet aux bêtes de brouter une herbe abondante et variée et des fleurs de montagne qui donnent ainsi au lait et aux fromages un bon gout. * Défricher : enlever la végétation pour utiliser les terres à la culture ou à l’élevage. |
![]() L’alpage est un pâturage d’altitude. L’estive est un pâturage d’été. Ces trois noms sont utilisés par le berger. |